IMPORTANCE DE TOURNER
UN PONT D'AFFINITE ENERGISANT
Nous avons tous en tête l'image des pèlerins musulmans à la Mecque tournant autour de la Kaaba, dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Ce que nous savions moins, c'est que ce rite de la circumambulation existe aussi dans le Judaïsme, le Christianisme, le Bouddhisme et l'Hindouisme !
Ce que nous avons appris également c'est que ce rite existait dans la religion grecque antique (autour des maisons ou de la ville pour créer une protection), dans la religion romaine antique (autour des champs ou de l'enceinte de Rome pour créer une protection) et chez les druides dans le monde celtique.
La géobiologie de son côté reconnait à ce mouvement de la circumambulation des "effets de charge" et d'augmentation considérable de l'énergie tellurique présente dans les édifices religieux (lire notre thème LOCALISER qui traite des énergie de certains lieux, savamment choisis par les bâtisseurs).
Ce pont d'affinité "magique et énergisant" fut découvert par les uns de façon empirique ou expérimentale, par les autres par hasard ou de façon inopinée, indiqué pour d'autres encore comme faisant partie d'un rituel religieux précis, ou simplement hérité des "anciens" qui eux aussi.. "tournaient" !
DE QUOI PARLE-T-ON ?
La circumambulation consiste à tourner autour d'un symbole ou à l'intérieur de celui-ci, en général en groupe.
POINT D'AFFINITE ENTRE PLUSIEURS SYSTEMES DE PENSEE
Sur ce thème de la circumambulation, nous avons trouvé des points d'affinité entre plusieurs systèmes de pensée :
. Le Judaïsme
. Le Christianisme
. L'Islam
. Le Bouddhisme
. L'Hindouisme
. La Géobiologie
JUDAISME
Ce rite central de la circumambulation est désigné en hébreu par le terme haqqâfâhqui.
Le rite de la circumambulation est extrêmement ancien dans la tradition sémite, et apparaît déjà dans la Bible.
Le circuit septuple effectué par Josué et les Israélites, qui provoqua la chute de Jéricho, constitue en quelque sorte le modèle paradigmatique.
"Les sept prêtres ayant en main les sept cors retentissant s'avancèrent devant l'arche, toujours sonnant de leurs cors ; ... ce second jour ils firent le tour de la ville, de nouveau une fois, puis ils retournèrent au camp. On procéda de la sorte pendant six jours. Le septième jour, s'étant levés, dès l'aurore, ils firent dans le même ordre le tour (wa- yâsôbbû) de la ville, sept fois : c'est ce jour-là seulement qu'on fit sept fois le tour de la ville" (Josué, VI, 13-16)
L'exemple classique de la circumambulation rituelle avait lieu à l'époque du temple durant la fête de pèlerinage des "Cabanes" (sukkôt), qui tombe à la pleine lune équinoxiale du premier mois de l'année, Tisrî. Or hag, le terme hébreu par lequel la fête de Sukkôt fut spécifiquement désignée, dérive de la racine hôg signifiant "décrire un cercle", et souligne la place prépondérante qu'occupait à l'origine la circumambulation dans les rites de ce pèlerinage.
Dans une cérémonie analogue à celle de l'encerclement de Jéricho, les prêtres, portant des branchages de saule, effectuaient une tournée de droite à gauche autour de l'autel du temple chaque jour de la fête. Ce rite fut accompli sept fois au septième et dernier jour de la fête.
Voici comment la cérémonie est décrite au IIe siècle par le Misnâh Sukkâh IV, 4 :
"Que fut le rite des branchages de saule ? Il y avait un lieu en dessous de Jérusalem appelé Mosa'. Ils y descendirent pour ramasser des jeunes branches de saule, et ils les placèrent debout le long de l'autel avec leurs sommets courbés au- dessus de l'autel. Puis ils sonnèrent un coup prolongé, une note vacillante, et puis une note prolongée. Chaque jour des six jours de la fête, ils firent le tour de l'autel en récitant : "De grâce, Eternel, secours-nous ; de grâce, Éternel, donne-nous le succès" (Ps. 118, 25). <...> Le (septième) jour ils marchèrent en procession sept fois autour de l'autel".
Depuis la destruction du temple, la circumambulation (haqqâfôt) continue à être pratiquée durant la fête de Sukkôt à la synagogue - traditionnellement considérée comme un miqdaš тэ 'at, un "microtemple" - afin de perpétuer le souvenir de la coutume du temple (zeker la-miqdaš). Cependant, un examen attentif des rituels révèle que son intégration définitive à l'office synagogal s'est faite tardivement, vers l'époque des Ge'ônim (Xe siècle). En effet, un des premiers rituels codifiés, l'ordre des prières de R. 'Amram Gâ'ôn (ob. circa 875) n'y fait aucune allusion, et c'est dans le Siddûr de Sa'adya (ob. 942) qu'elle est évoquée pour la première fois : "(Durant le recital des hôs'anôt) les fidèles accomplissent une tournée (yatûfûn) chaque jour autour de l'estrade, et sept tournées le septième jour. Aujourd'hui, il est de coutume d'encercler l'estrade trois fois chaque jour et sept fois le septième jour".
Lors de la fête de Souccot, les fidèles tournent une fois lors de l'office du matin autour de l'estrade de lecture de la Torah avec leur loulav (palme de dattier), en déclamant des poèmes liturgiques et sept fois le jour de Hoshanna Rabba, septième et dernier jour de la fête de Souccot.
CHRISTIANISME
Dans l'Église orthodoxe, le jour de Pâques, les icônes et les croix de procession sont portées autour de l'église.
Dans l'Église catholique, toutes les églises abritant dans leur chœur le tombeau d'un saint ou des reliques renommées étaient construites avec un déambulatoire autour du chœur. Les pèlerins entraient dans l'édifice par la porte sud de la façade ouest, située à droite du portail principal quand on le regarde de l'extérieur. Ils avançaient dans le bas-côté sud puis parcouraient le déambulatoire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et ressortaient par le bas-côté nord et la porte nord de la façade principale.
De même l'encensement de l'autel dans le rite catholique se fait en tournant autour dans le sens des aiguilles d'une montre. En cas d'impossibilité, le prêtre commence par aller vers la droite, avant de revenir à gauche.
ISLAM
La circumambulation à proprement parler, appelée Tawâf (circuit), a lieu à trois reprises pendant le pèlerinage en conformité avec ce que fit le Prophète Muhammad lui-même à l'occasion de son "pèlerinage d'adieu".
Après avoir procédé à une ablution majeure, le pèlerin signale son entrée dans l'état de sacralité (ihrâm) en se vêtant d'un habit blanc. Vêtu de cet habit, et dans un état de pureté rituelle, le pèlerin accomplit un tawâf at-tahiyya "le tour de salutation", le rite initial effectué lors de l'arrivée à La Mecque. Entrant dans la Grande Mosquée par la porte septentrionale (bab as- salâm) du côté nord-est, il avance vers la Pierre noire incrustée dans le mur de la Kaaba, où il effectue successivement et sans interruption les sept circuits (aswât) dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Les trois premiers circuits sont effectués à un pas rapide (ramai) alors que les quatre derniers, pendant lesquels des litanies spéciales sont chantées, sont accomplis à un rythme moins rapide.
A la conclusion, le pèlerin se presse contre la partie du mur de la Kaaba située entre la Pierre noire et la porte de la Ka'ba. Enfin, il effectue deux actes de prière derrière la station d'Abraham (maqâm Ibrahim) et s'imbibe d'une gorgée de l'eau sacrée du puits de Zamzam, qui sourd d'en dessous du sanctuaire.
Le fait que le Tawâf soit suivi d'une course septuple entre les deux rochers Safâ et Marwâ, souligne le symbolisme récurrent du nombre sept - et aussi, à un degré moindre, trois - les deux nombres figurent aussi bien dans la forme juive que la forme musulmane de la circumambulation. Comme on le sait, le nombre sept symbolise un cycle complet qui précède un renouvellement.
La seconde série de circumambulations, connue sous le nom de (tawaf al-ifâda) "le tour du sortie", a lieu le dix du mois après le retour à La Mecque du Mont Arafa.
Cette série est obligatoire et constitue un des rites principaux du pèlerinage dans son ensemble.
La troisième série est connue sous le nom de (tawâf al- wadâ'), ou le "le tour d'adieu». Comme son nom l'indique, il s'agit du cérémonial final effectué à la conclusion du pèlerinage.
Coran :
. Sourate 2, 125 "C’est alors que Nous fîmes du temple de la Kaaba un lieu de retraite et un havre de paix pour les hommes, en leur recommandant de faire de la station d’Abraham un lieu de prière. De même que Nous confiâmes à Abraham et à Ismaël le soin de préserver la pureté de Notre temple à l’intention de ceux qui viendront y accomplir des circuits rituels, faire une retraite ou s’incliner et se recueillir"
. Sourate 22, 26 "Rappelle-toi que, lorsque Nous avons installé Abraham sur l’emplacement du Temple, Nous lui dîmes : « Ne Me donne aucun associé ! Veille à conserver Mon Temple en état de pureté pour ceux qui viennent y accomplir les tours rituels, ou y faire leurs dévotions, debout, agenouillés ou prosternés !"
BOUDDHISME
Pradakshina en sanskrit signifie faire le tour d'un bouddha, statue en représentant un, d'un stupa ou d'un chörten tibétain, d'un temple ou encore d'un lieu de pèlerinage.
Le chörten ou stupa doit être contourné par la gauche en signe de déférence. Il est possible d'obtenir du mérite en marchant autour des chörtens dans le sens des aiguilles d'une montre, en suivant la route du soleil.
Une Kora est une circumambulation autour d'un lieu géographique, un pèlerinage dans la tradition du bouddhisme tibétain. Certaines durent 18 jours, autour du Lac Namtso.
Le Lingkhor est un circuit permettant de faire le tour d'une ville comme le Lingkhor de Lhassa. À l'intérieur de Lhassa, le barkhor faisait le tour du temple de Jokhang.
Il existe aussi des circumambulations autour de montagnes considérées comme sacrées, comme le mont Kailash ou l'Amnye Machen au Tibet.
HINDOUISME
Les temples hindous comportent souvent un couloir circulaire appelé pradakshina qui permet de tourner autour de la statue de la divinité principale.
Ce couloir est utilisé par les fidèles pour une circumambulation du même nom. En effet, la structure des temples hindous reflète le passage de transition entre la vie quotidienne et la perfection spirituelle via un trajet avec des étapes.
Une fois l'entrée du temple franchie, les fidèles tournent autour du sanctuaire le long de ce couloir.
Puis ils s'approchent de ce sanctuaire où la divinité est conservée.
Ce couloir est aussi utilisé dans la démarche du parikrama qui consiste à tourner autour de la divinité principale, ou d'un groupe de temples après la cérémonie de culte de la puja
GEOBIOLOGIE
Extrait d'un livre de Stéphane Cardinaux sur les Géométries Sacrées (des édifices religieux)
. Les lieux telluriques les plus puissants sont les montagnes les plus hautes. Les anciens captent leurs énergies par des tubes magiques qui les canalisent vers des édifices religieux en plaine. Les lieux ainsi connectés peuvent avoir 40x plus d’énergie.
. Les menhirs sont toujours des émetteurs, et ne sont jamais sur des lieux négatifs. Ils ont une "boule éthérique" au sommet, comme à la pointe d’une pyramide ou d’un obélisque. Les menhirs "pulsent" (toutes les 15/20 secondes, selon leur taille). Il veut mieux ne pas se mettre là où se trouvent leurs ondes de forme, mais se coller à eux, ou bien se placer à 1 m.
. Comme tous les menhirs pulsent à un rythme différent, les menhirs alignés augmentent l’énergie et forment un flux continu.
. Les cercles et cromlechs ont une autre fonction. Contrairement aux menhirs, on peut se mettre au centre. Peut-être qu’ils avaient une fonction thérapeutique ou initiatique. On peut aussi tourner autour des cercles par circumambulation. Cela provoque un effet de charge. Les cromlechs sont ensuite devenus des cloîtres.
Nous avons tous en tête l'image des pèlerins musulmans à la Mecque tournant autour de la Kaaba, dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Ce que nous savions moins, c'est que ce rite de la circumambulation existe aussi dans le Judaïsme, le Christianisme, le Bouddhisme et l'Hindouisme !
Ce que nous avons appris également c'est que ce rite existait dans la religion grecque antique (autour des maisons ou de la ville pour créer une protection), dans la religion romaine antique (autour des champs ou de l'enceinte de Rome pour créer une protection) et chez les druides dans le monde celtique.
La géobiologie de son côté reconnait à ce mouvement de la circumambulation des "effets de charge" et d'augmentation considérable de l'énergie tellurique présente dans les édifices religieux (lire notre thème LOCALISER qui traite des énergie de certains lieux, savamment choisis par les bâtisseurs).
Ce pont d'affinité "magique et énergisant" fut découvert par les uns de façon empirique ou expérimentale, par les autres par hasard ou de façon inopinée, indiqué pour d'autres encore comme faisant partie d'un rituel religieux précis, ou simplement hérité des "anciens" qui eux aussi.. "tournaient" !
DE QUOI PARLE-T-ON ?
La circumambulation consiste à tourner autour d'un symbole ou à l'intérieur de celui-ci, en général en groupe.
POINT D'AFFINITE ENTRE PLUSIEURS SYSTEMES DE PENSEE
Sur ce thème de la circumambulation, nous avons trouvé des points d'affinité entre plusieurs systèmes de pensée :
. Le Judaïsme
. Le Christianisme
. L'Islam
. Le Bouddhisme
. L'Hindouisme
. La Géobiologie
JUDAISME
Ce rite central de la circumambulation est désigné en hébreu par le terme haqqâfâhqui.
Le rite de la circumambulation est extrêmement ancien dans la tradition sémite, et apparaît déjà dans la Bible.
Le circuit septuple effectué par Josué et les Israélites, qui provoqua la chute de Jéricho, constitue en quelque sorte le modèle paradigmatique.
"Les sept prêtres ayant en main les sept cors retentissant s'avancèrent devant l'arche, toujours sonnant de leurs cors ; ... ce second jour ils firent le tour de la ville, de nouveau une fois, puis ils retournèrent au camp. On procéda de la sorte pendant six jours. Le septième jour, s'étant levés, dès l'aurore, ils firent dans le même ordre le tour (wa- yâsôbbû) de la ville, sept fois : c'est ce jour-là seulement qu'on fit sept fois le tour de la ville" (Josué, VI, 13-16)
L'exemple classique de la circumambulation rituelle avait lieu à l'époque du temple durant la fête de pèlerinage des "Cabanes" (sukkôt), qui tombe à la pleine lune équinoxiale du premier mois de l'année, Tisrî. Or hag, le terme hébreu par lequel la fête de Sukkôt fut spécifiquement désignée, dérive de la racine hôg signifiant "décrire un cercle", et souligne la place prépondérante qu'occupait à l'origine la circumambulation dans les rites de ce pèlerinage.
Dans une cérémonie analogue à celle de l'encerclement de Jéricho, les prêtres, portant des branchages de saule, effectuaient une tournée de droite à gauche autour de l'autel du temple chaque jour de la fête. Ce rite fut accompli sept fois au septième et dernier jour de la fête.
Voici comment la cérémonie est décrite au IIe siècle par le Misnâh Sukkâh IV, 4 :
"Que fut le rite des branchages de saule ? Il y avait un lieu en dessous de Jérusalem appelé Mosa'. Ils y descendirent pour ramasser des jeunes branches de saule, et ils les placèrent debout le long de l'autel avec leurs sommets courbés au- dessus de l'autel. Puis ils sonnèrent un coup prolongé, une note vacillante, et puis une note prolongée. Chaque jour des six jours de la fête, ils firent le tour de l'autel en récitant : "De grâce, Eternel, secours-nous ; de grâce, Éternel, donne-nous le succès" (Ps. 118, 25). <...> Le (septième) jour ils marchèrent en procession sept fois autour de l'autel".
Depuis la destruction du temple, la circumambulation (haqqâfôt) continue à être pratiquée durant la fête de Sukkôt à la synagogue - traditionnellement considérée comme un miqdaš тэ 'at, un "microtemple" - afin de perpétuer le souvenir de la coutume du temple (zeker la-miqdaš). Cependant, un examen attentif des rituels révèle que son intégration définitive à l'office synagogal s'est faite tardivement, vers l'époque des Ge'ônim (Xe siècle). En effet, un des premiers rituels codifiés, l'ordre des prières de R. 'Amram Gâ'ôn (ob. circa 875) n'y fait aucune allusion, et c'est dans le Siddûr de Sa'adya (ob. 942) qu'elle est évoquée pour la première fois : "(Durant le recital des hôs'anôt) les fidèles accomplissent une tournée (yatûfûn) chaque jour autour de l'estrade, et sept tournées le septième jour. Aujourd'hui, il est de coutume d'encercler l'estrade trois fois chaque jour et sept fois le septième jour".
Lors de la fête de Souccot, les fidèles tournent une fois lors de l'office du matin autour de l'estrade de lecture de la Torah avec leur loulav (palme de dattier), en déclamant des poèmes liturgiques et sept fois le jour de Hoshanna Rabba, septième et dernier jour de la fête de Souccot.
CHRISTIANISME
Dans l'Église orthodoxe, le jour de Pâques, les icônes et les croix de procession sont portées autour de l'église.
Dans l'Église catholique, toutes les églises abritant dans leur chœur le tombeau d'un saint ou des reliques renommées étaient construites avec un déambulatoire autour du chœur. Les pèlerins entraient dans l'édifice par la porte sud de la façade ouest, située à droite du portail principal quand on le regarde de l'extérieur. Ils avançaient dans le bas-côté sud puis parcouraient le déambulatoire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et ressortaient par le bas-côté nord et la porte nord de la façade principale.
De même l'encensement de l'autel dans le rite catholique se fait en tournant autour dans le sens des aiguilles d'une montre. En cas d'impossibilité, le prêtre commence par aller vers la droite, avant de revenir à gauche.
ISLAM
La circumambulation à proprement parler, appelée Tawâf (circuit), a lieu à trois reprises pendant le pèlerinage en conformité avec ce que fit le Prophète Muhammad lui-même à l'occasion de son "pèlerinage d'adieu".
Après avoir procédé à une ablution majeure, le pèlerin signale son entrée dans l'état de sacralité (ihrâm) en se vêtant d'un habit blanc. Vêtu de cet habit, et dans un état de pureté rituelle, le pèlerin accomplit un tawâf at-tahiyya "le tour de salutation", le rite initial effectué lors de l'arrivée à La Mecque. Entrant dans la Grande Mosquée par la porte septentrionale (bab as- salâm) du côté nord-est, il avance vers la Pierre noire incrustée dans le mur de la Kaaba, où il effectue successivement et sans interruption les sept circuits (aswât) dans le sens contraire des aiguilles d'une montre.
Les trois premiers circuits sont effectués à un pas rapide (ramai) alors que les quatre derniers, pendant lesquels des litanies spéciales sont chantées, sont accomplis à un rythme moins rapide.
A la conclusion, le pèlerin se presse contre la partie du mur de la Kaaba située entre la Pierre noire et la porte de la Ka'ba. Enfin, il effectue deux actes de prière derrière la station d'Abraham (maqâm Ibrahim) et s'imbibe d'une gorgée de l'eau sacrée du puits de Zamzam, qui sourd d'en dessous du sanctuaire.
Le fait que le Tawâf soit suivi d'une course septuple entre les deux rochers Safâ et Marwâ, souligne le symbolisme récurrent du nombre sept - et aussi, à un degré moindre, trois - les deux nombres figurent aussi bien dans la forme juive que la forme musulmane de la circumambulation. Comme on le sait, le nombre sept symbolise un cycle complet qui précède un renouvellement.
La seconde série de circumambulations, connue sous le nom de (tawaf al-ifâda) "le tour du sortie", a lieu le dix du mois après le retour à La Mecque du Mont Arafa.
Cette série est obligatoire et constitue un des rites principaux du pèlerinage dans son ensemble.
La troisième série est connue sous le nom de (tawâf al- wadâ'), ou le "le tour d'adieu». Comme son nom l'indique, il s'agit du cérémonial final effectué à la conclusion du pèlerinage.
Coran :
. Sourate 2, 125 "C’est alors que Nous fîmes du temple de la Kaaba un lieu de retraite et un havre de paix pour les hommes, en leur recommandant de faire de la station d’Abraham un lieu de prière. De même que Nous confiâmes à Abraham et à Ismaël le soin de préserver la pureté de Notre temple à l’intention de ceux qui viendront y accomplir des circuits rituels, faire une retraite ou s’incliner et se recueillir"
. Sourate 22, 26 "Rappelle-toi que, lorsque Nous avons installé Abraham sur l’emplacement du Temple, Nous lui dîmes : « Ne Me donne aucun associé ! Veille à conserver Mon Temple en état de pureté pour ceux qui viennent y accomplir les tours rituels, ou y faire leurs dévotions, debout, agenouillés ou prosternés !"
BOUDDHISME
Pradakshina en sanskrit signifie faire le tour d'un bouddha, statue en représentant un, d'un stupa ou d'un chörten tibétain, d'un temple ou encore d'un lieu de pèlerinage.
Le chörten ou stupa doit être contourné par la gauche en signe de déférence. Il est possible d'obtenir du mérite en marchant autour des chörtens dans le sens des aiguilles d'une montre, en suivant la route du soleil.
Une Kora est une circumambulation autour d'un lieu géographique, un pèlerinage dans la tradition du bouddhisme tibétain. Certaines durent 18 jours, autour du Lac Namtso.
Le Lingkhor est un circuit permettant de faire le tour d'une ville comme le Lingkhor de Lhassa. À l'intérieur de Lhassa, le barkhor faisait le tour du temple de Jokhang.
Il existe aussi des circumambulations autour de montagnes considérées comme sacrées, comme le mont Kailash ou l'Amnye Machen au Tibet.
HINDOUISME
Les temples hindous comportent souvent un couloir circulaire appelé pradakshina qui permet de tourner autour de la statue de la divinité principale.
Ce couloir est utilisé par les fidèles pour une circumambulation du même nom. En effet, la structure des temples hindous reflète le passage de transition entre la vie quotidienne et la perfection spirituelle via un trajet avec des étapes.
Une fois l'entrée du temple franchie, les fidèles tournent autour du sanctuaire le long de ce couloir.
Puis ils s'approchent de ce sanctuaire où la divinité est conservée.
Ce couloir est aussi utilisé dans la démarche du parikrama qui consiste à tourner autour de la divinité principale, ou d'un groupe de temples après la cérémonie de culte de la puja
GEOBIOLOGIE
Extrait d'un livre de Stéphane Cardinaux sur les Géométries Sacrées (des édifices religieux)
. Les lieux telluriques les plus puissants sont les montagnes les plus hautes. Les anciens captent leurs énergies par des tubes magiques qui les canalisent vers des édifices religieux en plaine. Les lieux ainsi connectés peuvent avoir 40x plus d’énergie.
. Les menhirs sont toujours des émetteurs, et ne sont jamais sur des lieux négatifs. Ils ont une "boule éthérique" au sommet, comme à la pointe d’une pyramide ou d’un obélisque. Les menhirs "pulsent" (toutes les 15/20 secondes, selon leur taille). Il veut mieux ne pas se mettre là où se trouvent leurs ondes de forme, mais se coller à eux, ou bien se placer à 1 m.
. Comme tous les menhirs pulsent à un rythme différent, les menhirs alignés augmentent l’énergie et forment un flux continu.
. Les cercles et cromlechs ont une autre fonction. Contrairement aux menhirs, on peut se mettre au centre. Peut-être qu’ils avaient une fonction thérapeutique ou initiatique. On peut aussi tourner autour des cercles par circumambulation. Cela provoque un effet de charge. Les cromlechs sont ensuite devenus des cloîtres.