IMPORTANCE DE LA RECONNAISSANCE MUTUELLE
UN PONT D'AFFINITE D'OUVERTURE ET DE RESPECT, INDISPENSABLE POUR COMMUNIQUER ET PARVENIR A UNE PAIX DURABLE
L'Homme a des besoins fondamentaux : exister, disposer de sa vie et de son avenir, avoir la liberté de conscience, de parole et d'action, être accepté, vivre en égalité, être apprécié.
Ces besoins sont à peu près les mêmes pour les groupes d'Hommes : des associations, des peuples, des ethnies, des groupes définis par leur appartenance religieuse ou philosophique.
Quand ces besoins fondamentaux de l'Homme ou du groupe d'Homme ne sont pas pleinement satisfaits, la souffrance est telle qu'elle génère souvent des conflits, des guerres et des coupures du lien entre celui dont le besoin n'est pas satisfait, et celui qui empêche que ce besoin soit satisfait (et l'Histoire nous apprend que ces conflits et ces guerres n'épargnent pas les innocents "qui n'ont rien à voir là-dedans").
Ces conflits et ces guerres et ces coupures de lien ne peuvent s'arrêter que par la reconnaissance positive de l'autre, et de ses besoins -droits- fondamentaux.
Reconnaître positivement l'autre et ses croyances demande des qualités "réelles" d'ouverture d'esprit, de tolérance et une grande confiance en soi et en sa propre croyance. Le défi est donc de taille.
Les guerres et les conflits les plus importants de notre époque (et d'une grande partie de notre Histoire) sont :
. soit liés aux appartenances religieuses (très rarement),
. soit économiques mais qui endossent malhonnêtement et sans vergogne un habillage religieux -car malheureusement mobilisateur (faire la guerre pour s'approprier le bien de l'autre reste honteux et difficile à justifier de nos jours).
Nous allons donc centrer notre travail sur la reconnaissance positive (qui existe et qui est fondée) entre les religions, notamment celles concernées -à tort et nous allons le démontrer- par les guerres et conflits actuels : ne soyez donc pas étonnés si dans les lignes qui suivent, il est beaucoup question de l'Islam.
Dans l'histoire des religions que nous avons choisi d'étudier (Judaïsme, Christianisme, Islam, Bouddhisme, Hindouisme), la reconnaissance mutuelle a connu des hauts et des bas, au grès des préoccupations contemporaines des hommes qui s'en réclament, au mépris parfois des textes saints qui comportent souvent les bases d'une reconnaissance positive et mutuelle.
Nous choisissons de donner la voix exclusivement(*) aux versets et aux paroles qui appuient cette reconnaissance positive et mutuelle entre ces religions : nous rappelons que notre seule recherche est la construction d'une paix durable pour nous tous et nos enfants !
(*) Nous sommes conscients de l'existence des -et des moyens dont disposent les- messages contraires (qui nient ou minimisent la reconnaissance positive de l'autre religion, ou qui la reconnaissent uniquement de manière négative, parfois même en lui jetant des anathèmes). Nous sommes surtout conscients que ces messages contraires ont contribué et contribuent à la haine et aux guerres. Vous comprendrez aisément notre choix de ne pas donner la parole aux porteurs de ces messages qui alimentent (consciemment ou inconsciemment) le feu de la haine et de la guerre, d'aujourd'hui ou de demain (donc pour nos enfants, mais aussi pour leurs enfants).
DE QUOI PARLE-T-ON ?
Cette reconnaissance dont nous parlerons est à plusieurs niveaux (pour les individus ou les groupes) :
. existence (le contraire est de faire comme si l'autre n'existait pas)
. droit à l'existence (le contraire est de nier le droit à l'existence : beaucoup de guerres ont résulté de la non-reconnaissance de ce droit)
. droit à l'autodétermination / de disposer de sa vie et de ses choix (on y trouve la liberté de conscience -d'adopter telle ou telle religions, voire de n'en adopter aucune-, et d'exercice de la religions de son choix : : beaucoup de guerres ont résulté de la non-reconnaissance de ce droit)
. reconnaissance de ses droits fondamentaux dont l'égalité (cf. droits de l'Homme)
. reconnaissance de sa souffrance
. reconnaissance de sa respectabilité et de son élévation morale (c'est le plus haut niveau de la reconnaissance mutuelle : notre ambition est CE niveau élevé de reconnaissance positive et, surprise, nous avons trouvé ce niveau de reconnaissance dans les textes sacrés eux-mêmes !)
POINT D'AFFINITE ENTRE PLUSIEURS SYSTEMES DE PENSEE
Sur ce thème de la reconnaissance mutuelle, nous avons trouvé des points d'affinité entre plusieurs systèmes de pensée :
. Le Judaïsme
. Le Christianisme
. L'Islam
. Le Bouddhisme
. La science
. L'histoire
JUDAISME
Le Judaïsme reconnaît / annonce la venue de Jésus :
. Annonce de l'arrivée du Messie décrit comme : circoncis, adorant un Dieu unique, jeûnant, ne mangeant pas de porc, ne mangeant que la viande sanctifiée et égorgée (casher), et saluant ses compagnons par ces paroles : "Que la paix soit avec vous" (Shalom alekhem).
Le Judaïsme reconnaît / annonce la venue du Prophète Muhammad :
Le Prophète Muhammad est annoncé comme le dernier prophète dans la Bible hébraïque :
. "C’est un prophète comme toi [ô Moïse], que Je leur susciterai du milieu de leurs frères ; Je mettrai Mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que Je lui ordonnerai. Et si quelqu’un n’écoute pas Mes paroles, celles que le prophète aura dites en Mon nom, alors, Moi-même, Je lui en demanderai compte" (Deutéronome 18, 18-19)
. "Venue d’un ultime prophète non juif, à qui les peuples devront obéissance" (Genèse 49, 10)
. Le prophète Ésaïe parlant de la révélation d’un document : "on le donne alors à celui qui ne sait pas lire en disant : Lis donc ceci. Il répond : Je ne sais pas lire" (Ésaïe 29, 12). Cela correspond exactement au récit de la révélation du premier verset du Coran par l'Archange Gabriel : "Lis" et Muhammad qui répond : "Je ne sais pas lire".
. "Jéhovah est venu du Sinaï, Il a brillé pour nous au dessus de Seïr, Il a comparu sur le mont Paran…" (Deutéronome 33, 2). Sa venue du Sinaï est la révélation de la Loi à Moïse, la venue du Seïr est la révélation de l’Évangile à Jésus, et l’apparition sur le Paran est la révélation du Coran, car Paran est une montagne de la Mecque.
. "Et Dieu fut avec lui (Ismaël), et il devint grand et habita au désert, il fut tireur à l’arc. Et il demeura au désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d’Égypte" (Genèse 21, 20-21). Or, il est reconnu pour les trois religions qu’Ismaël a habité la Mecque.
Dans Les Psaumes (45, 1-18), le Prophète David annonce l'arrivée d'un grand prophète qui viendra après lui.
Les qualités que David célèbre dans ce prophète sont les suivantes :
. Une grande beauté : Or la beauté de Muhammad est confirmée par beaucoup de témoignages de ses contemporains (certains l'ont même décrit comme le plus beau des hommes).
. La grâce répandue sur ses lèvres : Les hadîth disent qu’il était le plus sincère des hommes quand ils parlait.
. La bénédiction éternelle dont il sera entouré : Dieu dit dans le Coran "Dieu et ses anges adressent leurs bénédictions au prophète" (Sourate 33, 56), et des centaines de millions d’Hommes bénissent son nom dans les cinq prières quotidiennes.
. Le glaive dont il est ceint : Muhammad a dit lui-même : "Je suis un prophète ceint d’un sabre".
. La force corporelle : Muhammad est décrit dans plusieurs récits comme ayant une force prodigieuse.
. La justice et le bon droit : La justice, la sincérité et la loyauté étaient au nombre des principales vertus de Muhammad, reconnues même par ses pires ennemis.
. Les merveilles qu’accomplit sa main : Beaucoup de miracles sont décrits dans les récits de la vie de Muhammad.
. Les peuples qui croient en lui : Des nations entières ont embrassé l’islam du vivant de Muhammad.
. L’amour pour la justice et la haine du pêché : Qualités reconnues même par ses pires ennemis.
. Les plus riches des peuples implorent sa faveur : Nous savons que le Négus d’Abyssinie, que Mundhir ibn Sawa, roi de Bahrein et que le roi d’Oman, firent acte d’allégeance et se convertirent à l’islam. On sait également qu’Héraclius, empereur des grecs, envoya des présents à Muhammad, et que le roi d’Égypte fit de même.
. Ses enfants succèderont à leurs pères dans le gouvernement : Ce fut le cas au Hijaz, au Yémen, en Syrie, Au Maghreb, en Perse et en Inde.
. Le souvenir perpétuel de son nom : En plus d’être béni des dizaines, voir des centaines de fois, chaque jour, par des centaines de millions de musulmans, Muhammad est très certainement le prénom le plus fréquemment porté à travers le monde.
. Les louanges qui, de tout temps, lui seront prodiguées par toutes les nations.
Tous ces traits ne se trouvent que dans Muhammad, plusieurs d’entre eux ne s’appliquent pas aux autres prophètes.
CHRISTIANISME
Le Pape François reconnaît positivement l'Islam et considère le Coran comme un livre prophétique :
. "Le Coran est un livre de paix, c’est un livre prophétique de paix" (2014)
. "Le Coran s'oppose à la violence"
. "L’islam est une religion de paix, qui est compatible avec le respect des droits de l’homme et la coexistence pacifique"
Le Pape Jean-Paul II reconnaît positivement l'Islam :
. Dans la Déclaration conciliaire Nostra Aetate (…) on peut lire : "L’Eglise regarde (…) avec estime les musulmans qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout puissant, Créateur du ciel et de la terre".
. Audience générale, le 16 mai 2001 : "les croyants de l’Islam, à qui nous sommes unis par l’adoration du Dieu unique".
. Audience générale, le 5 mai 1999 : "Aujourd’hui, je tiens à répéter ce que j’ai dit aux jeunes musulmans il y a quelques années à Casablanca : Nous croyons au même Dieu…"
. Nouveau catéchisme (paragraphe 841) : "... les musulmans professent avoir la foi d’Abraham, et avec nous, ils adorent le Dieu unique et miséricordieux, juge des hommes au dernier jour"
Le Pape Paul VI reconnaît positivement l'Islam :
. En 1965, Paul VI, avec sa déclaration Nostra aetate, va réellement donner au dialogue interreligieux un statut officiel pour les catholiques, en reconnaissant notamment "les valeurs spirituelles, morales ou socioculturelles" des autres grandes religions comme le judaïsme et l'islam
Le Christianisme reconnaît / annonce la venue du Prophète Muhammad :
Ancien Testament :
. Le prophète Muhammad est cité nommément dans l’Ancien Testament : dans les Psaumes de Salomon : "Hikko Mamittakim we kullo Muhammadim Zehdoodeh wa Zehraee Bayna Jerusalem", dont voici la traduction en Anglais : "His mouth is most sweet: yea, he is altogether lovely. This is my beloved, and this is my friend, Ô daughters of Jerusalem" (Psaumes de Salomon 5, 16).
. En hébreu, la particule “im”, comme dans le mot Élohim, est ajoutée comme marque de respect. De manière très étonnante, dans la traduction anglaise, "on" a traduit même le nom du prophète Muhammad en "altogether lovely", mais dans l’Ancien Testament en hébreu, le nom du prophète Muhammad est toujours présent.
Nouveau Testament :
. Matthieu 10, 7 "le royaume des cieux approche" (et non "est arrivé" comme il est écrit dans la Traduction Œcuménique de la Bible -TOB-, à partir du texte original grec).
. "Ainsi, les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers" (Matthieu 20, 1-16) (dernière religion révélée : Islam)
. Prédiction de la venue et de la mission d’un autre messager de Dieu. On lit dans la TOB : "le paraclet, l’Esprit Saint, que le père enverra…" (Jean 14, 15). C’est une traduction erronée de l’original grec : "le paraclet, l’esprit, le saint, que le père enverra…". Il s’agit dans le texte grec de l’envoi d’un homme saint et non du Saint Esprit.
. "Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement" (Jean 15, 26-27), évoque de manière claire l’envoi de Muhammad qui a témoigné de Jésus (comme nous le verrons plus loin dans la partie concernant la reconnaissance positive du Christianisme dans le Coran).
. "J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quant le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir" (Jean 16, 12-13).
. Paul dans 1 corinthiens 14-21, citant librement Isaïe 28, 11-12 dit : "Il est écrit dans la Loi : C’est par des hommes d’une autre langue et par des lèvres d’étrangers que Je parlerai à ce peuple, et même ainsi ils ne M’écouteront pas". Cette langue étrangère à celle d’Israël n’est pas celle de Jésus, qui leur parlait clairement, mais celle des arabes, desquels ils reçurent le Coran, qu’ils rejetèrent également, tout comme les rappels antérieurs que sont les Psaumes et l’Évangile.
D’autre part, des Évangiles déclarés apocryphes par l’Église citent nommément Muhammad et ceci, à plusieurs reprises, par exemple, l’Évangile selon Barnabé, dont voici un extrait :
. "Se dressant sur ses pieds, Adam vit, en l’air, une inscription brillante comme le soleil. Elle disait : Il n’y a qu’un seul Dieu et Muhammad est le messager de Dieu. Alors Adam ouvrit la bouche et dit : Je te rends grâce, Seigneur mon Dieu, que signifient ces paroles : Muhammad messager de Dieu ? Y a-t-il eu d’autres hommes avant moi ? Dieu répondit alors : Sois le bienvenu, ô Mon serviteur Adam ! Je te le dis, tu es le premier homme que j’ai créé. Celui que tu as vu est ton fils qui se tiendra prêt pendant bien des années à venir au monde. Il sera mon messager…" (Barnabé 39)
ISLAM
L'Islam reconnaît les prophètes du Judaïsme et de Christianisme et tient pour vrai leur message :
. Sourate 2, 2-4 "Voici le Livre qui n’est sujet à aucun doute. C’est un guide pour ceux qui craignent le Seigneur / ceux qui croient à l’invisible, qui s’acquittent de la salât et qui effectuent des œuvres charitables sur les biens que Nous leur avons accordés / ceux qui tiennent pour vrai ce qui a été révélé à toi et à tes prédécesseurs et qui croient fermement à la vie future"
. Sourate 2, 62 "Certes, ceux qui ont cru, ceux qui ont adopté le judaïsme, les chrétiens, les sabéens, quiconque parmi eux a cru en Dieu, au Jugement dernier et a pratiqué le bien trouvera sa récompense auprès de son Seigneur et ne ressentira ni crainte ni chagrin"
. Sourate 2, 136 "Dites : 'Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et aux Tribus ; à ce qui a été donné à Moïse et à Jésus ; à ce qui a été révélé aux prophètes par leur Seigneur, sans établir entre eux aucune différence. Et c’est à Dieu que nous sommes entièrement soumis"
. Sourate 3, 45 "Un jour, Marie entendit les anges lui dire : 'Ô Marie ! Dieu te fait l’heureuse annonce d’un Verbe émanant de Lui, qui aura pour nom le Messie, Jésus, fils de Marie. Il sera illustre dans ce monde et dans l’autre, et comptera parmi les élus de Dieu'"
. Sourate 5, 69 "En vérité, ceux qui ont cru, ainsi que les juifs, les sabéens et les chrétiens, ceux qui ont cru en Dieu, au Jugement dernier et qui ont fait le bien, seront préservés de toute crainte et ne seront point affligés "
. Sourate 6, 84-88 "Et Nous lui donnâmes pour enfants Isaac et Jacob, que Nous avons dirigés dans la bonne voie, comme Nous l’avions fait pour Noé auparavant. Et Nous lui donnâmes aussi, comme descendants, David, Salomon, Job, Joseph, Moïse et Aaron. C’est ainsi que Nous récompensons les hommes de bien / Il en fut de même de Zacharie, de Jean Baptiste, de Jésus et d’Élie, qui étaient tous des hommes vertueux / ainsi que d’Ismaël, d’Élisée, de Jonas et de Loth, qui furent tous, par Nous, élevés au rang d’élus / Notre faveur est allée également à une partie de leurs ascendants, de leurs descendants et de leurs proches, que Nous avons élus et guidés dans la bonne voie / Telle est la Voie du Seigneur, vers laquelle Il dirige qui Il veut parmi Ses serviteurs. Mais s’ils avaient donné des associés à Dieu, toutes leurs œuvres auraient été vaines"
. Sourate 43, 63-64 "Lorsque Jésus se présenta aux hommes, nanti de preuves évidentes, il leur dit : 'Je vous apporte la sagesse et je viens vous éclairer sur certaines questions qui vous divisent. Craignez donc Dieu et obéissez-moi ! / Dieu, en vérité, est mon Maître et le vôtre. Adorez-Le ! Voilà le droit chemin'"
. Sourate 57, 26-27 "Nous avons envoyé Noé et Abraham et Nous avons confié à leur descendance la prophétie et l’Écriture. Et si certains d’entre eux ont suivi le droit chemin, beaucoup d’autres furent pervers / Nous avons envoyé ensuite sur leurs traces Nos autres prophètes que Nous avons fait suivre de Jésus, fils de Marie, à qui Nous avons donné l’Évangile. Et Nous avons fait naître dans le cœur de ceux qui l’ont suivi la bonté et la compassion"
L'Islam reconnaît les miracles de Jésus et le soutien de l'Esprit Saint à Jésus
. Sourate 2, 87 "Nous avons déjà transmis le Livre à Moïse et, après lui, Nous avons envoyé d’autres prophètes ; de même que Nous avons doté Jésus, fils de Marie, de preuves éclatantes, en le faisant soutenir par l’Esprit saint"
. Sourate 5, 110-111 "Ô Jésus, fils de Marie, dira le Seigneur, rappelle-toi les bienfaits dont Je vous ai comblés, toi et ta mère quand, t’ayant soutenu par le Saint-Esprit, tu parlais aux gens, dans ton berceau, comme lorsque tu devins adulte ; quand Je t’ai appris le Livre, la Sagesse, le Pentateuque et l’Évangile ; quand Je t’ai permis de former de l’argile un corps d’oiseau qui devenait vivant dès que tu soufflais dedans ; quand Je t’ai permis de guérir l’aveugle-né et le lépreux ; quand Je t’ai permis de ressusciter les morts et quand Je t’ai défendu contre les fils d’Israël à qui tu apportas des signes évidents, pendant que les négateurs d’entre eux s’écriaient : 'Tout cela n’est que pure magie !' / Et lorsque J’ai révélé aux Apôtres : 'Croyez en Moi et en Mon Envoyé !', ils répondirent : 'Nous y croyons, et Tu es Témoin que nous sommes entièrement soumis'"
L'Islam souligne l'affinité naturelle entre les croyants chrétiens et musulmans
. Sourate 5, 82 "Ceux qui sont les plus disposés à sympathiser avec les musulmans sont les hommes qui disent : 'Nous sommes des chrétiens'. Cela tient à ce que ces derniers ont parmi eux des prêtres et des moines et à ce qu’ils ne font pas montre d’orgueil"
Le Coran vient confirmer les messages précédents :
. Sourate 42, 13 "Il a établi pour vous, en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous te révélons à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : 'Acquittez-vous, leur fut-il dit, du culte de Dieu et n’en faites pas un sujet de division entre vous !' Combien doit paraître dure aux idolâtres cette foi à laquelle tu les invites ! Mais Dieu attire vers Lui qui Il veut et guide vers Lui le coupable repentant"
. Sourate 46, 29-32 "Souviens-toi de ce groupe de djinns que Nous dirigeâmes vers toi pour entendre réciter le Coran et qui, une fois en ta présence, dirent : 'Soyons attentifs !' Et quand la lecture fut achevée, ils s’en retournèrent auprès des leurs pour les avertir / 'Ô notre peuple, dirent-ils, nous venons d’entendre un Livre révélé après Moïse, qui confirme les Écritures anciennes, mène tout droit à la Vérité et conduit à la voie de la rectitude ! / Ô notre peuple ! Répondez à l’Apôtre de Dieu et croyez en lui ! Dieu absoudra une partie de vos péchés et vous épargnera de cruels tourments. / Ceux qui ne répondent pas à l’appel de Dieu ne sauraient ni défier la puissance du Seigneur sur Terre ni trouver d’alliés en dehors de Lui. Ceux-là sont manifestement des égarés'. »
Le Coran affirme que Jésus reconnaît le Judaïsme et l'Islam :
. Sourate 5, 46-48 "Nous envoyâmes, à leur suite, Jésus, fils de Marie, qui vint confirmer le contenu de la Thora précédemment révélée. Nous le dotâmes de l’Évangile qui est à la fois un guide et une lumière corroborant la Thora et servant en même temps de direction et d’exhortation pour ceux qui craignent le Seigneur / Que les gens de l’Évangile jugent donc d’après ce que Dieu y a révélé ! Ceux qui ne se conforment pas, dans leur jugement, à ce que Dieu a révélé, ceux-là sont des pervers / À toi aussi Nous avons révélé le Coran, expression de la pure Vérité, qui est venu confirmer les Écritures antérieures et les préserver de toute altération. Juge donc entre eux d’après ce que Dieu t’a révélé. Ne suis pas leurs passions, loin de la Vérité qui t’est parvenue. À chacun de vous Nous avons tracé un itinéraire et établi une règle de conduite qui lui est propre. Et si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous une seule et même communauté ; mais Il a voulu vous éprouver pour voir l’usage que chaque communauté ferait de ce qu’Il lui a donné. Rivalisez donc d’efforts dans l’accomplissement de bonnes œuvres, car c’est vers Dieu que vous ferez tous retour, et Il vous éclairera alors sur l’origine de vos disputes"
. Sourate 61, 6 "Souviens-toi également de Jésus, fils de Marie, qui disait : 'Ô fils d’Israël, je suis le messager de Dieu envoyé vers vous. Je viens confirmer le Pentateuque qui m’a précédé, et vous annoncer la venue après moi d’un Prophète du nom d’Ahmad'. Mais quand celui-ci est venu leur en apporter les preuves, ils se sont écriés : 'C’est de la magie manifeste !'"
Le Coran indique une liste de prophètes nommés et affirme l'existence d'autres prophètes dans l'histoire de l'humanité :
. Sourate 4, 163-165 "Nous t’avons fait des révélations, comme Nous en avons fait à Noé et aux prophètes qui l’ont suivi, comme Nous en avons fait à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, aux apôtres des douze Tribus ; à Jésus, Job, Jonas, Aaron, Salomon, et à David auquel furent révélés les Psaumes / Il y a des prophètes dont Nous t’avons précédemment narré le récit, et d’autres sur lesquels Nous ne t’avons rien dit. Il est certain que Dieu a adressé la parole de vive voix à Moïse / Tous ces prophètes ont eu pour mission d’annoncer la bonne nouvelle aux hommes et de les avertir, afin qu’ils n’aient, une fois la mission des prophètes accomplie, aucune excuse à invoquer devant le Seigneur. Dieu est Puissant et Sage"
BOUDDHISME
Terrains communs aux religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) et au Bouddhisme :
. Renaissance au ciel ou en enfer, fondée sur une conduite éthique
. L'envoi de prophètes par "Dieu" : selon la présentation des douze actes illuminants d’un bouddha, un bouddha vient à différentes époques, lorsque les êtres sont mûrs, et enseigne le Dharma différemment à chaque ère de sorte à convenir aux êtres qui y vivent. Bien qu’il y ait un millier de nirmanakayas de bouddhas suprêmes pour ce seul cycle cosmique, avec un nombre gigantesque de cycles cosmiques entre chacun d’eux, de nombreux nirmanakayas d’êtres suprêmes viennent entre-temps. Ces deux groupes de nirmanakayas peuvent recevoir l’appellation de "messagers du Dharma". De plus, chaque bouddha use de moyens habiles pour enseigner le Dharma de manière différente selon les personnes auxquelles il s’adresse. À certains groupes de personnes, le Bouddha a même enseigné qu’il y a un soi. De son côté, l’islam a aussi sa propre version d’un enseignement aux moyens adaptés. Voici ce que dit le Coran (Sourate 14, 4) à ce sujet : "Et Nous n’avons envoyé de Messager qu’avec la langue de son peuple, afin de les éclairer".
. Le bouddhisme ne réfute pas les autres qualités de Dieu, ni même la création elle-même. Par exemple, le tantra de l’anuttara yoga explique que l’esprit de claire-lumière de chaque individu est le créateur de toutes les apparences dont la personne fait l’expérience et que cela est influencé à la fois par le karma individuel de la personne concernée et par le karma collectif. En outre, en tant que vérité la plus profonde, l’esprit de claire-lumière est au-delà des mots et des concepts, comme l’est Dieu.
. Les qualificatifs de l'Esprit de Claire-Lumière ressemblent à ceux de Dieu : l’esprit de claire-lumière Manjushri est "le primordial, le plus haut, sans commencement", "Il est celui sans commencement ni fin", "le non-manifeste, celui qui n’apparaît pas, celui dénué de signe qui le ferait voir", "non duel, le locuteur de la non-dualité", "le Dharma consacré, le régent du Dharma … la superbe et impérissable sphère de réalité", "Il est ce qui est parfaitement ainsi, l’absence de nature-identité, l’état véritable", "Il est la pureté et la gloire de la vérité la plus profonde", "composé de grand amour, il est le prédominant esprit de grande compassion", "Il est l’agent qui réalise les buts de tous les êtres limités. Souhaiteur de bienfaits, il est celui à l’affection parentale envers les êtres limités", "celui qui est digne d’offrandes, digne d’éloge, celui à qui sont destinées les prosternations…. digne de marques de respect, le plus digne de vénération, digne d’hommage".
L'Islam reconnaît le Bouddhisme :
. L’érudit Hamid Abdul Qadir, dans son œuvre Bouddha le Grand : Sa vie et Sa philosophie, postule que le prophète Dhu’l-Kifl, dont il est fait mention deux fois dans le Coran (Sourates 85 et 48) comme étant patient et bon, se réfère au Bouddha Shakyamouni.
. Bien que la plupart des érudits identifient Dhu’l-Kifl comme étant le prophète Ezéchiel, Qadir explique que "Kifl" est la forme arabisée de Kapila, Kapila étant la forme abrégée de Kapilavastu. . Il suggère également que la mention coranique du "figuier" se réfère aussi au Bouddha, car celui-ci atteignit l’illumination au pied d’un figuier.
. Certains érudits associent le futur Bouddha Maitreya, L’Aimant ou Le Miséricordieux dont la venue est prophétisée, avec le Prophète Muhammad comme serviteur du Miséricordieux. Quoique les vérités dont le Bouddha a pris conscience sous le figuier ne soient pas décrites comme des révélations, de grands maîtres bouddhistes ont par la suite reçu des révélations de textes sacrés, comme ce fut le cas pour Asanga en Inde au sixième siècle de l’ère commune, qui reçut des révélations directement de Maitreya, au Ciel de Tushita, le Ciel empli de joie.
. Le Coran enseigne la tolérance des religions du "peuple du Livre" – ce qui se référait au christianisme et au judaïsme. Mais quand les Arabes rencontrèrent le bouddhisme, et quoique ses adeptes n’aient pas été à strictement parler un "peuple du Livre", ils leur octroyèrent le même statut et les mêmes droits qu’aux chrétiens et juifs qui étaient sous leur règne et protection. Les adeptes du bouddhisme étaient autorisés à suivre leur religion du moment que ses membres s’acquittaient d’un impôt équivalent à celui des musulmans mais portant un autre nom. Ainsi, le concept juridique de "peuple du Livre" semble avoir été élargi à ceux qui suivaient un ensemble de principes éthiques d’une plus haute autorité.
SCIENCE
Nous avons choisi de consacrer un paragraphe à la science car c'est un terrain de référence reconnu par tous : les adeptes des différentes religions (de nos jours), mais aussi les athées et ceux qui n'ont adopté aucune religion.
Au cours de l'Histoire humaine, la science a souvent posé la question de la création et de l'existence de Dieu. Des scientifiques ont parfois abouti à (ou approché) la conclusion de l'existence d'un Dieu à travers une approche purement scientifique.
Science et existence de Dieu :
Le web regorge d'articles à propos de la preuve de l'existence de Dieu par la science.
Nous n'allons pas les citer ici mais simplement souligner une évolution très positive de la relation entre la science et les religions.
La question de l'existence d'un dieu créateur et organisateur intéresse de plus en plus la science (physique quantique notamment, mais pas seulement). L'effort de connaissance mutuelle est grandissant et les recherches sont de plus en plus nombreuses. Ceci est porteur d'espoir car la science est un endroit où le religieux et le non religieux peuvent se rejoindre.
Des scientifiques reconnaissent le validité des faits scientifiques décrits dans le Coran :
. "Une analyse purement objective du Coran à la lumière des connaissances modernes nous amène à reconnaître l'harmonie existant entre eux, ainsi qu'on l'a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s'imaginer qu'un homme du temps de Mohammed ait pu être l'auteur de telles affirmations, compte tenu du niveau intellectuel de l'époque. De telles considérations expliquent en partie la place exceptionnelle qu'occupe la Révélation Coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité à fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste". (Dr Maurice Bucaille, Ancien chef de la Clinique Chirurgicale, Université de Paris)
. "… Il y a de trop nombreuses exactitudes [dans le Coran] et, comme le Dr Moore, je n’ai aucune difficulté à affirmer que c’est une inspiration divine ou une révélation qui l’a conduit à toutes ces déclarations". (Dr T. V. N. Persaud, Professeur d’Anatomie, de Pédiatrie et de la Santé de l’Enfant, d’Obstétriques, de Gynécologie, et des Sciences de la Reproduction à l’Université de Manitoba)
. "… Par conséquent, j’estime qu’il n’y a non seulement pas de désaccord entre la génétique et la religion, mais je considère plutôt que la religion peut guider la science en la renforçant par des révélations sur quelques-unes des approches scientifiques traditionnelles. Il existe dans le Coran des explications qui se sont avérées être valides quelques siècles plus tard, et il en ressort que le Coran est bien la parole de Dieu". (Dr Joe Leigh Simpson, Professeur d’Obstétriques et de Gynécologie, Génétique Humaine et Moléculaire)
. "En ma qualité de scientifique, je suis en mesure de confronter uniquement des éléments spécifiques que je peux voir avec précision. Je peux comprendre l’embryologie et la biologie du développement. Je peux donc comprendre les thèmes qui me sont transmis par le Coran. Comme les exemples que j’ai déjà donnés, si je devais être transposé à cette époque, muni de toutes les connaissances que j’ai acquises à ce jour, je n’aurais pu les décrire comme elles l’ont été ; je ne vois rien qui soit en contradiction avec les principes de l’intervention divine qui englobe ce qu'il [le Prophète Muhammad ] devait communiquer". (Dr E. Marshall Johnson, Professeur Emérite d’Anatomie et de Biologie du Développement à l’Universite de Thomas Jefferson)
. "Les études intensives du Coran et du Hadith de ces quatre dernières années ont révélé un système de classification de l’embryon humain étonnant étant donné qu’il a été effectué au 7ème siècle… Les descriptions du Coran ne peuvent être basées sur les connaissances du septième siècle" (Dr Keith L. Moore, Professeur Emérite, Département d’Anatomie et de Biologie Cellulaire, Université de Toronto)
. "Je pense qu’il est impossible d’envisager qu’il [Muhammad] ait eu des connaissances sur les origines communes de la formation de l’Univers, parce que les scientifiques n’ont accédé à ces découvertes qu’au cours de ces dernières années et cela n’a été possible que grâce à des moyens et à des méthodes extrêmement compliqués et techniquement très avancés… A mon avis, une personne qui ignorait tout de la physique nucléaire, il y a 1.400 ans, n’était pas en mesure de découvrir, d’elle-même, que la Terre et les cieux avaient les mêmes origines, ni même de cerner d’autres nombreux sujets dont nous avons discutés ici". (Alfred Kroner, Professeur du Département de Géosciences, Université de Mainz, Allemagne, l’un des plus célèbres géologues)
. "Je crois que si l’on réunit tous ces phénomènes et que l’on rassemble toutes les questions explicitées dans le Coran, sur la Terre, sur sa formation et sur la science de façon générale, on peut, en ce qui concerne l’essentiel, affirmer que ce qui est exposé dans le Coran est exact et qu’on peut maintenant confirmer par des méthodes scientifiques. Un grand nombre de déclarations faites dans le Coran ne pouvaient être prouvées à son époque, mais uniquement avec les moyens disponibles aujourd’hui, et nous sommes maintenant en mesure de vérifier les paroles de Muhammad qui remontent à 1.400 ans". (Alfred Kroner, Professeur du Département de Géosciences, Université de Mainz, Allemagne)
. "Je dois dire que je suis très impressionné de trouver ces faits scientifiques dans le Coran, et pour les astronomes contemporains que nous sommes, nous n’avons étudié que de très petits fragments de l’Univers. Nous avons concentré nos efforts pour percer une petite partie du mystère. Parce qu’avec les télescopes nous ne pouvons voir qu’une infime partie du ciel sans considérer l’Univers dans son ensemble. En lisant le Coran et en répondant aux questions, je crois pouvoir trouver dans mes recherches sur l’Univers, une voie future". (Professeur Yushidi Kusan, Directeur de l’Observatoire de Tokyo, Japon)
. "Je peux avec certitude dire que ce qu’on vient de voir est remarquable. Il est possible qu’il n’y ait pas de place à une explication scientifique. Il pourrait y avoir autre chose qui dépasse notre entendement et qui puisse expliqer ces écritures qu’on vient de voir". (Professeur Armstrong, Professeur d’Astronomie travaillant pour la NASA)
. "Il [le Coran] parle du passé, du présent et du futur. J’ignore quel était le niveau culturel qui prévalait au temps de [Prophète] Muhammad , j’ignore également à quel niveau scientifique ils étaient parvenus. Si la connaissance scientifique était effectivement faible, c’est-à-dire telle que nous la connaissons, à cette époque ancienne, et que la technologie était absente, alors nul doute que la science que nous lisons aujourd’hui dans le Coran est une lumière de la science divine révélée à Muhammad . Il l’a inspiré à Muhammad . J’ai effectué des recherches relatives à l’histoire des premières civilisations du Moyen-Orient afin de savoir s’il existait des informations d’une aussi grande précision que celle-ci. S’il n’existait pas d’autres informations du même genre que celles du Coran à cette période, cela renforce la croyance que Dieu a envoyé [le Prophète] Muhammad ; Il a transmis à travers lui une grande quantité de Sa vaste science, que nous n’avons découvert que récemment. Et nous aspirons à un dialogue permanent en ce qui concerne la science de la géologie dans le Coran". (Prof. Palmar, l’un des grands géologues américains)
HISTOIRE
La question de la pratique de l'Islam dans les pays dits "non-musulmans", ainsi que la question de la pratique du Judaïsme et du Christianisme dans les pays dits "musulmans" soulèvent beaucoup de difficultés aujourd'hui.
Nous avons choisi de relire l'histoire pour montrer des périodes où la cohabitation était non seulement possible mais harmonieuse et facilitée par les uns et les autres. Ce fut jadis une forme forte de reconnaissance positive des religions entre elles.
Des historiens occidentaux l'ont décrit à l'issue de leurs recherches scientifiques :
. Robertson a écrit : "Seuls les musulmans réussirent à combiner leur zèle pour leur religion à une tolérance envers les fidèles des autres religions. Même lorsqu’ils brandissaient leurs épées lorsqu’ils se battaient pour gagner la liberté de prêcher leur religion, ils laissaient ceux qui ne désiraient pas se joindre à eux libres de rester fidèles à leurs croyances"
. Sir Thomas Arnold, un orientaliste anglais, a écrit: "Nous n’avons jamais entendu parler d’aucune tentative organisée pour forcer des minorités non-musulmanes à accepter l’islam, ni d’aucune persécution organisée visant à supprimer la religion chrétienne. Si n’importe lequel des califes avait choisi ce type d’approche, il aurait écrasé le christianisme avec la même facilité avec laquelle Ferdinand et Isabelle ont fait sortir l’islam d’Espagne, ou avec laquelle Louis XIV a fait du protestantisme un délit en France, ou encore avec laquelle les juifs ont été expulsés d’Angleterre pour une période de 350 ans. À cette époque, les églises orientales étaient totalement isolées du reste du monde chrétien. Elles n’avaient point de défenseurs, dans le monde, car elles étaient considérées comme des sectes chrétiennes hérétiques. Le fait qu’elles existent encore de nos jours est la preuve la plus concrète de la politique de tolérance du gouvernement islamique"
. Le calife Omar prenait grand soin de préserver le caractère sacré des lieux saints chrétiens, et ceux qui lui succédèrent en tant que califes suivirent son exemple. Jamais ils ne harcelèrent les pèlerins de toutes dénominations qui venaient chaque année, des quatre coins du monde chrétien, visiter Jérusalem"
. L’auteur américain Lothrop Stoddard a écrit : "La vérité est que les non-musulmans étaient traités avec plus de tolérance par les musulmans que par n’importe quelle autre secte de leur propre religion"
. Richard Stebbins parle ainsi de l’expérience chrétienne sous le règne turc : "Ils (les Turcs) permirent à tous, catholiques romains et grecs orthodoxes, de préserver leur religion et d’adhérer aux croyances de leur choix. Ils leur permirent de garder leurs églises pour y accomplir leurs rituels sacrés, à Constantinople et en plusieurs autres lieux. Cela diffère totalement de ce dont je peux témoigner au sujet de l’Espagne, pour y avoir vécu durant douze ans; non seulement étions-nous forcés d’assister à leurs célébrations papistes, mais nos vies et celles de nos petits-enfants étaient en danger"
. Thomas Arnold mentionne "qu’à cette époque, de nombreuses personnes, en Italie, souhaitaient vivre sous le règne ottoman, afin de se voir accorder la même liberté et être traitées avec la même tolérance que celles accordées par les Ottomans à leurs sujets chrétiens, car elles n’espéraient plus les obtenir sous quelque gouvernement chrétien que ce soit. Il mentionne également qu’un grand nombre de juifs avaient fui les persécutions, en Espagne, à la fin du 15e siècle, pour se réfugier en Turquie ottomane"
Ce qui différencie ces périodes où la reconnaissance des autres religions en "terre d'Islam" était la norme, et notre époque actuelle, c'est le manque de connaissance des textes sacrés et la faiblesse de la foi.
A la question : comment se fait-il que les extrémistes violents qui disent agir "au nom" d'une religion, ignorent le sens des versets de tolérance des textes sacrés de cette religion ? La réponse est hélas très simple : ils ne les ont pas lus !
Pour aller plus loin sur le sujet spécifique de l'Islam, nous vous invitons à lire la page suivante d'un excellent site dont nous aimons la philosophie :
http://discernement-islam.weebly.com/islam-et-violence.html
L'Homme a des besoins fondamentaux : exister, disposer de sa vie et de son avenir, avoir la liberté de conscience, de parole et d'action, être accepté, vivre en égalité, être apprécié.
Ces besoins sont à peu près les mêmes pour les groupes d'Hommes : des associations, des peuples, des ethnies, des groupes définis par leur appartenance religieuse ou philosophique.
Quand ces besoins fondamentaux de l'Homme ou du groupe d'Homme ne sont pas pleinement satisfaits, la souffrance est telle qu'elle génère souvent des conflits, des guerres et des coupures du lien entre celui dont le besoin n'est pas satisfait, et celui qui empêche que ce besoin soit satisfait (et l'Histoire nous apprend que ces conflits et ces guerres n'épargnent pas les innocents "qui n'ont rien à voir là-dedans").
Ces conflits et ces guerres et ces coupures de lien ne peuvent s'arrêter que par la reconnaissance positive de l'autre, et de ses besoins -droits- fondamentaux.
Reconnaître positivement l'autre et ses croyances demande des qualités "réelles" d'ouverture d'esprit, de tolérance et une grande confiance en soi et en sa propre croyance. Le défi est donc de taille.
Les guerres et les conflits les plus importants de notre époque (et d'une grande partie de notre Histoire) sont :
. soit liés aux appartenances religieuses (très rarement),
. soit économiques mais qui endossent malhonnêtement et sans vergogne un habillage religieux -car malheureusement mobilisateur (faire la guerre pour s'approprier le bien de l'autre reste honteux et difficile à justifier de nos jours).
Nous allons donc centrer notre travail sur la reconnaissance positive (qui existe et qui est fondée) entre les religions, notamment celles concernées -à tort et nous allons le démontrer- par les guerres et conflits actuels : ne soyez donc pas étonnés si dans les lignes qui suivent, il est beaucoup question de l'Islam.
Dans l'histoire des religions que nous avons choisi d'étudier (Judaïsme, Christianisme, Islam, Bouddhisme, Hindouisme), la reconnaissance mutuelle a connu des hauts et des bas, au grès des préoccupations contemporaines des hommes qui s'en réclament, au mépris parfois des textes saints qui comportent souvent les bases d'une reconnaissance positive et mutuelle.
Nous choisissons de donner la voix exclusivement(*) aux versets et aux paroles qui appuient cette reconnaissance positive et mutuelle entre ces religions : nous rappelons que notre seule recherche est la construction d'une paix durable pour nous tous et nos enfants !
(*) Nous sommes conscients de l'existence des -et des moyens dont disposent les- messages contraires (qui nient ou minimisent la reconnaissance positive de l'autre religion, ou qui la reconnaissent uniquement de manière négative, parfois même en lui jetant des anathèmes). Nous sommes surtout conscients que ces messages contraires ont contribué et contribuent à la haine et aux guerres. Vous comprendrez aisément notre choix de ne pas donner la parole aux porteurs de ces messages qui alimentent (consciemment ou inconsciemment) le feu de la haine et de la guerre, d'aujourd'hui ou de demain (donc pour nos enfants, mais aussi pour leurs enfants).
DE QUOI PARLE-T-ON ?
Cette reconnaissance dont nous parlerons est à plusieurs niveaux (pour les individus ou les groupes) :
. existence (le contraire est de faire comme si l'autre n'existait pas)
. droit à l'existence (le contraire est de nier le droit à l'existence : beaucoup de guerres ont résulté de la non-reconnaissance de ce droit)
. droit à l'autodétermination / de disposer de sa vie et de ses choix (on y trouve la liberté de conscience -d'adopter telle ou telle religions, voire de n'en adopter aucune-, et d'exercice de la religions de son choix : : beaucoup de guerres ont résulté de la non-reconnaissance de ce droit)
. reconnaissance de ses droits fondamentaux dont l'égalité (cf. droits de l'Homme)
. reconnaissance de sa souffrance
. reconnaissance de sa respectabilité et de son élévation morale (c'est le plus haut niveau de la reconnaissance mutuelle : notre ambition est CE niveau élevé de reconnaissance positive et, surprise, nous avons trouvé ce niveau de reconnaissance dans les textes sacrés eux-mêmes !)
POINT D'AFFINITE ENTRE PLUSIEURS SYSTEMES DE PENSEE
Sur ce thème de la reconnaissance mutuelle, nous avons trouvé des points d'affinité entre plusieurs systèmes de pensée :
. Le Judaïsme
. Le Christianisme
. L'Islam
. Le Bouddhisme
. La science
. L'histoire
JUDAISME
Le Judaïsme reconnaît / annonce la venue de Jésus :
. Annonce de l'arrivée du Messie décrit comme : circoncis, adorant un Dieu unique, jeûnant, ne mangeant pas de porc, ne mangeant que la viande sanctifiée et égorgée (casher), et saluant ses compagnons par ces paroles : "Que la paix soit avec vous" (Shalom alekhem).
Le Judaïsme reconnaît / annonce la venue du Prophète Muhammad :
Le Prophète Muhammad est annoncé comme le dernier prophète dans la Bible hébraïque :
. "C’est un prophète comme toi [ô Moïse], que Je leur susciterai du milieu de leurs frères ; Je mettrai Mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que Je lui ordonnerai. Et si quelqu’un n’écoute pas Mes paroles, celles que le prophète aura dites en Mon nom, alors, Moi-même, Je lui en demanderai compte" (Deutéronome 18, 18-19)
. "Venue d’un ultime prophète non juif, à qui les peuples devront obéissance" (Genèse 49, 10)
. Le prophète Ésaïe parlant de la révélation d’un document : "on le donne alors à celui qui ne sait pas lire en disant : Lis donc ceci. Il répond : Je ne sais pas lire" (Ésaïe 29, 12). Cela correspond exactement au récit de la révélation du premier verset du Coran par l'Archange Gabriel : "Lis" et Muhammad qui répond : "Je ne sais pas lire".
. "Jéhovah est venu du Sinaï, Il a brillé pour nous au dessus de Seïr, Il a comparu sur le mont Paran…" (Deutéronome 33, 2). Sa venue du Sinaï est la révélation de la Loi à Moïse, la venue du Seïr est la révélation de l’Évangile à Jésus, et l’apparition sur le Paran est la révélation du Coran, car Paran est une montagne de la Mecque.
. "Et Dieu fut avec lui (Ismaël), et il devint grand et habita au désert, il fut tireur à l’arc. Et il demeura au désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d’Égypte" (Genèse 21, 20-21). Or, il est reconnu pour les trois religions qu’Ismaël a habité la Mecque.
Dans Les Psaumes (45, 1-18), le Prophète David annonce l'arrivée d'un grand prophète qui viendra après lui.
Les qualités que David célèbre dans ce prophète sont les suivantes :
. Une grande beauté : Or la beauté de Muhammad est confirmée par beaucoup de témoignages de ses contemporains (certains l'ont même décrit comme le plus beau des hommes).
. La grâce répandue sur ses lèvres : Les hadîth disent qu’il était le plus sincère des hommes quand ils parlait.
. La bénédiction éternelle dont il sera entouré : Dieu dit dans le Coran "Dieu et ses anges adressent leurs bénédictions au prophète" (Sourate 33, 56), et des centaines de millions d’Hommes bénissent son nom dans les cinq prières quotidiennes.
. Le glaive dont il est ceint : Muhammad a dit lui-même : "Je suis un prophète ceint d’un sabre".
. La force corporelle : Muhammad est décrit dans plusieurs récits comme ayant une force prodigieuse.
. La justice et le bon droit : La justice, la sincérité et la loyauté étaient au nombre des principales vertus de Muhammad, reconnues même par ses pires ennemis.
. Les merveilles qu’accomplit sa main : Beaucoup de miracles sont décrits dans les récits de la vie de Muhammad.
. Les peuples qui croient en lui : Des nations entières ont embrassé l’islam du vivant de Muhammad.
. L’amour pour la justice et la haine du pêché : Qualités reconnues même par ses pires ennemis.
. Les plus riches des peuples implorent sa faveur : Nous savons que le Négus d’Abyssinie, que Mundhir ibn Sawa, roi de Bahrein et que le roi d’Oman, firent acte d’allégeance et se convertirent à l’islam. On sait également qu’Héraclius, empereur des grecs, envoya des présents à Muhammad, et que le roi d’Égypte fit de même.
. Ses enfants succèderont à leurs pères dans le gouvernement : Ce fut le cas au Hijaz, au Yémen, en Syrie, Au Maghreb, en Perse et en Inde.
. Le souvenir perpétuel de son nom : En plus d’être béni des dizaines, voir des centaines de fois, chaque jour, par des centaines de millions de musulmans, Muhammad est très certainement le prénom le plus fréquemment porté à travers le monde.
. Les louanges qui, de tout temps, lui seront prodiguées par toutes les nations.
Tous ces traits ne se trouvent que dans Muhammad, plusieurs d’entre eux ne s’appliquent pas aux autres prophètes.
CHRISTIANISME
Le Pape François reconnaît positivement l'Islam et considère le Coran comme un livre prophétique :
. "Le Coran est un livre de paix, c’est un livre prophétique de paix" (2014)
. "Le Coran s'oppose à la violence"
. "L’islam est une religion de paix, qui est compatible avec le respect des droits de l’homme et la coexistence pacifique"
Le Pape Jean-Paul II reconnaît positivement l'Islam :
. Dans la Déclaration conciliaire Nostra Aetate (…) on peut lire : "L’Eglise regarde (…) avec estime les musulmans qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout puissant, Créateur du ciel et de la terre".
. Audience générale, le 16 mai 2001 : "les croyants de l’Islam, à qui nous sommes unis par l’adoration du Dieu unique".
. Audience générale, le 5 mai 1999 : "Aujourd’hui, je tiens à répéter ce que j’ai dit aux jeunes musulmans il y a quelques années à Casablanca : Nous croyons au même Dieu…"
. Nouveau catéchisme (paragraphe 841) : "... les musulmans professent avoir la foi d’Abraham, et avec nous, ils adorent le Dieu unique et miséricordieux, juge des hommes au dernier jour"
Le Pape Paul VI reconnaît positivement l'Islam :
. En 1965, Paul VI, avec sa déclaration Nostra aetate, va réellement donner au dialogue interreligieux un statut officiel pour les catholiques, en reconnaissant notamment "les valeurs spirituelles, morales ou socioculturelles" des autres grandes religions comme le judaïsme et l'islam
Le Christianisme reconnaît / annonce la venue du Prophète Muhammad :
Ancien Testament :
. Le prophète Muhammad est cité nommément dans l’Ancien Testament : dans les Psaumes de Salomon : "Hikko Mamittakim we kullo Muhammadim Zehdoodeh wa Zehraee Bayna Jerusalem", dont voici la traduction en Anglais : "His mouth is most sweet: yea, he is altogether lovely. This is my beloved, and this is my friend, Ô daughters of Jerusalem" (Psaumes de Salomon 5, 16).
. En hébreu, la particule “im”, comme dans le mot Élohim, est ajoutée comme marque de respect. De manière très étonnante, dans la traduction anglaise, "on" a traduit même le nom du prophète Muhammad en "altogether lovely", mais dans l’Ancien Testament en hébreu, le nom du prophète Muhammad est toujours présent.
Nouveau Testament :
. Matthieu 10, 7 "le royaume des cieux approche" (et non "est arrivé" comme il est écrit dans la Traduction Œcuménique de la Bible -TOB-, à partir du texte original grec).
. "Ainsi, les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers" (Matthieu 20, 1-16) (dernière religion révélée : Islam)
. Prédiction de la venue et de la mission d’un autre messager de Dieu. On lit dans la TOB : "le paraclet, l’Esprit Saint, que le père enverra…" (Jean 14, 15). C’est une traduction erronée de l’original grec : "le paraclet, l’esprit, le saint, que le père enverra…". Il s’agit dans le texte grec de l’envoi d’un homme saint et non du Saint Esprit.
. "Quand sera venu le consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui vient du Père, il rendra témoignage de moi ; et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement" (Jean 15, 26-27), évoque de manière claire l’envoi de Muhammad qui a témoigné de Jésus (comme nous le verrons plus loin dans la partie concernant la reconnaissance positive du Christianisme dans le Coran).
. "J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quant le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir" (Jean 16, 12-13).
. Paul dans 1 corinthiens 14-21, citant librement Isaïe 28, 11-12 dit : "Il est écrit dans la Loi : C’est par des hommes d’une autre langue et par des lèvres d’étrangers que Je parlerai à ce peuple, et même ainsi ils ne M’écouteront pas". Cette langue étrangère à celle d’Israël n’est pas celle de Jésus, qui leur parlait clairement, mais celle des arabes, desquels ils reçurent le Coran, qu’ils rejetèrent également, tout comme les rappels antérieurs que sont les Psaumes et l’Évangile.
D’autre part, des Évangiles déclarés apocryphes par l’Église citent nommément Muhammad et ceci, à plusieurs reprises, par exemple, l’Évangile selon Barnabé, dont voici un extrait :
. "Se dressant sur ses pieds, Adam vit, en l’air, une inscription brillante comme le soleil. Elle disait : Il n’y a qu’un seul Dieu et Muhammad est le messager de Dieu. Alors Adam ouvrit la bouche et dit : Je te rends grâce, Seigneur mon Dieu, que signifient ces paroles : Muhammad messager de Dieu ? Y a-t-il eu d’autres hommes avant moi ? Dieu répondit alors : Sois le bienvenu, ô Mon serviteur Adam ! Je te le dis, tu es le premier homme que j’ai créé. Celui que tu as vu est ton fils qui se tiendra prêt pendant bien des années à venir au monde. Il sera mon messager…" (Barnabé 39)
ISLAM
L'Islam reconnaît les prophètes du Judaïsme et de Christianisme et tient pour vrai leur message :
. Sourate 2, 2-4 "Voici le Livre qui n’est sujet à aucun doute. C’est un guide pour ceux qui craignent le Seigneur / ceux qui croient à l’invisible, qui s’acquittent de la salât et qui effectuent des œuvres charitables sur les biens que Nous leur avons accordés / ceux qui tiennent pour vrai ce qui a été révélé à toi et à tes prédécesseurs et qui croient fermement à la vie future"
. Sourate 2, 62 "Certes, ceux qui ont cru, ceux qui ont adopté le judaïsme, les chrétiens, les sabéens, quiconque parmi eux a cru en Dieu, au Jugement dernier et a pratiqué le bien trouvera sa récompense auprès de son Seigneur et ne ressentira ni crainte ni chagrin"
. Sourate 2, 136 "Dites : 'Nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et aux Tribus ; à ce qui a été donné à Moïse et à Jésus ; à ce qui a été révélé aux prophètes par leur Seigneur, sans établir entre eux aucune différence. Et c’est à Dieu que nous sommes entièrement soumis"
. Sourate 3, 45 "Un jour, Marie entendit les anges lui dire : 'Ô Marie ! Dieu te fait l’heureuse annonce d’un Verbe émanant de Lui, qui aura pour nom le Messie, Jésus, fils de Marie. Il sera illustre dans ce monde et dans l’autre, et comptera parmi les élus de Dieu'"
. Sourate 5, 69 "En vérité, ceux qui ont cru, ainsi que les juifs, les sabéens et les chrétiens, ceux qui ont cru en Dieu, au Jugement dernier et qui ont fait le bien, seront préservés de toute crainte et ne seront point affligés "
. Sourate 6, 84-88 "Et Nous lui donnâmes pour enfants Isaac et Jacob, que Nous avons dirigés dans la bonne voie, comme Nous l’avions fait pour Noé auparavant. Et Nous lui donnâmes aussi, comme descendants, David, Salomon, Job, Joseph, Moïse et Aaron. C’est ainsi que Nous récompensons les hommes de bien / Il en fut de même de Zacharie, de Jean Baptiste, de Jésus et d’Élie, qui étaient tous des hommes vertueux / ainsi que d’Ismaël, d’Élisée, de Jonas et de Loth, qui furent tous, par Nous, élevés au rang d’élus / Notre faveur est allée également à une partie de leurs ascendants, de leurs descendants et de leurs proches, que Nous avons élus et guidés dans la bonne voie / Telle est la Voie du Seigneur, vers laquelle Il dirige qui Il veut parmi Ses serviteurs. Mais s’ils avaient donné des associés à Dieu, toutes leurs œuvres auraient été vaines"
. Sourate 43, 63-64 "Lorsque Jésus se présenta aux hommes, nanti de preuves évidentes, il leur dit : 'Je vous apporte la sagesse et je viens vous éclairer sur certaines questions qui vous divisent. Craignez donc Dieu et obéissez-moi ! / Dieu, en vérité, est mon Maître et le vôtre. Adorez-Le ! Voilà le droit chemin'"
. Sourate 57, 26-27 "Nous avons envoyé Noé et Abraham et Nous avons confié à leur descendance la prophétie et l’Écriture. Et si certains d’entre eux ont suivi le droit chemin, beaucoup d’autres furent pervers / Nous avons envoyé ensuite sur leurs traces Nos autres prophètes que Nous avons fait suivre de Jésus, fils de Marie, à qui Nous avons donné l’Évangile. Et Nous avons fait naître dans le cœur de ceux qui l’ont suivi la bonté et la compassion"
L'Islam reconnaît les miracles de Jésus et le soutien de l'Esprit Saint à Jésus
. Sourate 2, 87 "Nous avons déjà transmis le Livre à Moïse et, après lui, Nous avons envoyé d’autres prophètes ; de même que Nous avons doté Jésus, fils de Marie, de preuves éclatantes, en le faisant soutenir par l’Esprit saint"
. Sourate 5, 110-111 "Ô Jésus, fils de Marie, dira le Seigneur, rappelle-toi les bienfaits dont Je vous ai comblés, toi et ta mère quand, t’ayant soutenu par le Saint-Esprit, tu parlais aux gens, dans ton berceau, comme lorsque tu devins adulte ; quand Je t’ai appris le Livre, la Sagesse, le Pentateuque et l’Évangile ; quand Je t’ai permis de former de l’argile un corps d’oiseau qui devenait vivant dès que tu soufflais dedans ; quand Je t’ai permis de guérir l’aveugle-né et le lépreux ; quand Je t’ai permis de ressusciter les morts et quand Je t’ai défendu contre les fils d’Israël à qui tu apportas des signes évidents, pendant que les négateurs d’entre eux s’écriaient : 'Tout cela n’est que pure magie !' / Et lorsque J’ai révélé aux Apôtres : 'Croyez en Moi et en Mon Envoyé !', ils répondirent : 'Nous y croyons, et Tu es Témoin que nous sommes entièrement soumis'"
L'Islam souligne l'affinité naturelle entre les croyants chrétiens et musulmans
. Sourate 5, 82 "Ceux qui sont les plus disposés à sympathiser avec les musulmans sont les hommes qui disent : 'Nous sommes des chrétiens'. Cela tient à ce que ces derniers ont parmi eux des prêtres et des moines et à ce qu’ils ne font pas montre d’orgueil"
Le Coran vient confirmer les messages précédents :
. Sourate 42, 13 "Il a établi pour vous, en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous te révélons à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : 'Acquittez-vous, leur fut-il dit, du culte de Dieu et n’en faites pas un sujet de division entre vous !' Combien doit paraître dure aux idolâtres cette foi à laquelle tu les invites ! Mais Dieu attire vers Lui qui Il veut et guide vers Lui le coupable repentant"
. Sourate 46, 29-32 "Souviens-toi de ce groupe de djinns que Nous dirigeâmes vers toi pour entendre réciter le Coran et qui, une fois en ta présence, dirent : 'Soyons attentifs !' Et quand la lecture fut achevée, ils s’en retournèrent auprès des leurs pour les avertir / 'Ô notre peuple, dirent-ils, nous venons d’entendre un Livre révélé après Moïse, qui confirme les Écritures anciennes, mène tout droit à la Vérité et conduit à la voie de la rectitude ! / Ô notre peuple ! Répondez à l’Apôtre de Dieu et croyez en lui ! Dieu absoudra une partie de vos péchés et vous épargnera de cruels tourments. / Ceux qui ne répondent pas à l’appel de Dieu ne sauraient ni défier la puissance du Seigneur sur Terre ni trouver d’alliés en dehors de Lui. Ceux-là sont manifestement des égarés'. »
Le Coran affirme que Jésus reconnaît le Judaïsme et l'Islam :
. Sourate 5, 46-48 "Nous envoyâmes, à leur suite, Jésus, fils de Marie, qui vint confirmer le contenu de la Thora précédemment révélée. Nous le dotâmes de l’Évangile qui est à la fois un guide et une lumière corroborant la Thora et servant en même temps de direction et d’exhortation pour ceux qui craignent le Seigneur / Que les gens de l’Évangile jugent donc d’après ce que Dieu y a révélé ! Ceux qui ne se conforment pas, dans leur jugement, à ce que Dieu a révélé, ceux-là sont des pervers / À toi aussi Nous avons révélé le Coran, expression de la pure Vérité, qui est venu confirmer les Écritures antérieures et les préserver de toute altération. Juge donc entre eux d’après ce que Dieu t’a révélé. Ne suis pas leurs passions, loin de la Vérité qui t’est parvenue. À chacun de vous Nous avons tracé un itinéraire et établi une règle de conduite qui lui est propre. Et si Dieu l’avait voulu, Il aurait fait de vous une seule et même communauté ; mais Il a voulu vous éprouver pour voir l’usage que chaque communauté ferait de ce qu’Il lui a donné. Rivalisez donc d’efforts dans l’accomplissement de bonnes œuvres, car c’est vers Dieu que vous ferez tous retour, et Il vous éclairera alors sur l’origine de vos disputes"
. Sourate 61, 6 "Souviens-toi également de Jésus, fils de Marie, qui disait : 'Ô fils d’Israël, je suis le messager de Dieu envoyé vers vous. Je viens confirmer le Pentateuque qui m’a précédé, et vous annoncer la venue après moi d’un Prophète du nom d’Ahmad'. Mais quand celui-ci est venu leur en apporter les preuves, ils se sont écriés : 'C’est de la magie manifeste !'"
Le Coran indique une liste de prophètes nommés et affirme l'existence d'autres prophètes dans l'histoire de l'humanité :
. Sourate 4, 163-165 "Nous t’avons fait des révélations, comme Nous en avons fait à Noé et aux prophètes qui l’ont suivi, comme Nous en avons fait à Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, aux apôtres des douze Tribus ; à Jésus, Job, Jonas, Aaron, Salomon, et à David auquel furent révélés les Psaumes / Il y a des prophètes dont Nous t’avons précédemment narré le récit, et d’autres sur lesquels Nous ne t’avons rien dit. Il est certain que Dieu a adressé la parole de vive voix à Moïse / Tous ces prophètes ont eu pour mission d’annoncer la bonne nouvelle aux hommes et de les avertir, afin qu’ils n’aient, une fois la mission des prophètes accomplie, aucune excuse à invoquer devant le Seigneur. Dieu est Puissant et Sage"
BOUDDHISME
Terrains communs aux religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) et au Bouddhisme :
. Renaissance au ciel ou en enfer, fondée sur une conduite éthique
. L'envoi de prophètes par "Dieu" : selon la présentation des douze actes illuminants d’un bouddha, un bouddha vient à différentes époques, lorsque les êtres sont mûrs, et enseigne le Dharma différemment à chaque ère de sorte à convenir aux êtres qui y vivent. Bien qu’il y ait un millier de nirmanakayas de bouddhas suprêmes pour ce seul cycle cosmique, avec un nombre gigantesque de cycles cosmiques entre chacun d’eux, de nombreux nirmanakayas d’êtres suprêmes viennent entre-temps. Ces deux groupes de nirmanakayas peuvent recevoir l’appellation de "messagers du Dharma". De plus, chaque bouddha use de moyens habiles pour enseigner le Dharma de manière différente selon les personnes auxquelles il s’adresse. À certains groupes de personnes, le Bouddha a même enseigné qu’il y a un soi. De son côté, l’islam a aussi sa propre version d’un enseignement aux moyens adaptés. Voici ce que dit le Coran (Sourate 14, 4) à ce sujet : "Et Nous n’avons envoyé de Messager qu’avec la langue de son peuple, afin de les éclairer".
. Le bouddhisme ne réfute pas les autres qualités de Dieu, ni même la création elle-même. Par exemple, le tantra de l’anuttara yoga explique que l’esprit de claire-lumière de chaque individu est le créateur de toutes les apparences dont la personne fait l’expérience et que cela est influencé à la fois par le karma individuel de la personne concernée et par le karma collectif. En outre, en tant que vérité la plus profonde, l’esprit de claire-lumière est au-delà des mots et des concepts, comme l’est Dieu.
. Les qualificatifs de l'Esprit de Claire-Lumière ressemblent à ceux de Dieu : l’esprit de claire-lumière Manjushri est "le primordial, le plus haut, sans commencement", "Il est celui sans commencement ni fin", "le non-manifeste, celui qui n’apparaît pas, celui dénué de signe qui le ferait voir", "non duel, le locuteur de la non-dualité", "le Dharma consacré, le régent du Dharma … la superbe et impérissable sphère de réalité", "Il est ce qui est parfaitement ainsi, l’absence de nature-identité, l’état véritable", "Il est la pureté et la gloire de la vérité la plus profonde", "composé de grand amour, il est le prédominant esprit de grande compassion", "Il est l’agent qui réalise les buts de tous les êtres limités. Souhaiteur de bienfaits, il est celui à l’affection parentale envers les êtres limités", "celui qui est digne d’offrandes, digne d’éloge, celui à qui sont destinées les prosternations…. digne de marques de respect, le plus digne de vénération, digne d’hommage".
L'Islam reconnaît le Bouddhisme :
. L’érudit Hamid Abdul Qadir, dans son œuvre Bouddha le Grand : Sa vie et Sa philosophie, postule que le prophète Dhu’l-Kifl, dont il est fait mention deux fois dans le Coran (Sourates 85 et 48) comme étant patient et bon, se réfère au Bouddha Shakyamouni.
. Bien que la plupart des érudits identifient Dhu’l-Kifl comme étant le prophète Ezéchiel, Qadir explique que "Kifl" est la forme arabisée de Kapila, Kapila étant la forme abrégée de Kapilavastu. . Il suggère également que la mention coranique du "figuier" se réfère aussi au Bouddha, car celui-ci atteignit l’illumination au pied d’un figuier.
. Certains érudits associent le futur Bouddha Maitreya, L’Aimant ou Le Miséricordieux dont la venue est prophétisée, avec le Prophète Muhammad comme serviteur du Miséricordieux. Quoique les vérités dont le Bouddha a pris conscience sous le figuier ne soient pas décrites comme des révélations, de grands maîtres bouddhistes ont par la suite reçu des révélations de textes sacrés, comme ce fut le cas pour Asanga en Inde au sixième siècle de l’ère commune, qui reçut des révélations directement de Maitreya, au Ciel de Tushita, le Ciel empli de joie.
. Le Coran enseigne la tolérance des religions du "peuple du Livre" – ce qui se référait au christianisme et au judaïsme. Mais quand les Arabes rencontrèrent le bouddhisme, et quoique ses adeptes n’aient pas été à strictement parler un "peuple du Livre", ils leur octroyèrent le même statut et les mêmes droits qu’aux chrétiens et juifs qui étaient sous leur règne et protection. Les adeptes du bouddhisme étaient autorisés à suivre leur religion du moment que ses membres s’acquittaient d’un impôt équivalent à celui des musulmans mais portant un autre nom. Ainsi, le concept juridique de "peuple du Livre" semble avoir été élargi à ceux qui suivaient un ensemble de principes éthiques d’une plus haute autorité.
SCIENCE
Nous avons choisi de consacrer un paragraphe à la science car c'est un terrain de référence reconnu par tous : les adeptes des différentes religions (de nos jours), mais aussi les athées et ceux qui n'ont adopté aucune religion.
Au cours de l'Histoire humaine, la science a souvent posé la question de la création et de l'existence de Dieu. Des scientifiques ont parfois abouti à (ou approché) la conclusion de l'existence d'un Dieu à travers une approche purement scientifique.
Science et existence de Dieu :
Le web regorge d'articles à propos de la preuve de l'existence de Dieu par la science.
Nous n'allons pas les citer ici mais simplement souligner une évolution très positive de la relation entre la science et les religions.
La question de l'existence d'un dieu créateur et organisateur intéresse de plus en plus la science (physique quantique notamment, mais pas seulement). L'effort de connaissance mutuelle est grandissant et les recherches sont de plus en plus nombreuses. Ceci est porteur d'espoir car la science est un endroit où le religieux et le non religieux peuvent se rejoindre.
Des scientifiques reconnaissent le validité des faits scientifiques décrits dans le Coran :
. "Une analyse purement objective du Coran à la lumière des connaissances modernes nous amène à reconnaître l'harmonie existant entre eux, ainsi qu'on l'a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à s'imaginer qu'un homme du temps de Mohammed ait pu être l'auteur de telles affirmations, compte tenu du niveau intellectuel de l'époque. De telles considérations expliquent en partie la place exceptionnelle qu'occupe la Révélation Coranique et contraignent le scientifique impartial à admettre son incapacité à fournir une explication fondée uniquement sur la logique matérialiste". (Dr Maurice Bucaille, Ancien chef de la Clinique Chirurgicale, Université de Paris)
. "… Il y a de trop nombreuses exactitudes [dans le Coran] et, comme le Dr Moore, je n’ai aucune difficulté à affirmer que c’est une inspiration divine ou une révélation qui l’a conduit à toutes ces déclarations". (Dr T. V. N. Persaud, Professeur d’Anatomie, de Pédiatrie et de la Santé de l’Enfant, d’Obstétriques, de Gynécologie, et des Sciences de la Reproduction à l’Université de Manitoba)
. "… Par conséquent, j’estime qu’il n’y a non seulement pas de désaccord entre la génétique et la religion, mais je considère plutôt que la religion peut guider la science en la renforçant par des révélations sur quelques-unes des approches scientifiques traditionnelles. Il existe dans le Coran des explications qui se sont avérées être valides quelques siècles plus tard, et il en ressort que le Coran est bien la parole de Dieu". (Dr Joe Leigh Simpson, Professeur d’Obstétriques et de Gynécologie, Génétique Humaine et Moléculaire)
. "En ma qualité de scientifique, je suis en mesure de confronter uniquement des éléments spécifiques que je peux voir avec précision. Je peux comprendre l’embryologie et la biologie du développement. Je peux donc comprendre les thèmes qui me sont transmis par le Coran. Comme les exemples que j’ai déjà donnés, si je devais être transposé à cette époque, muni de toutes les connaissances que j’ai acquises à ce jour, je n’aurais pu les décrire comme elles l’ont été ; je ne vois rien qui soit en contradiction avec les principes de l’intervention divine qui englobe ce qu'il [le Prophète Muhammad ] devait communiquer". (Dr E. Marshall Johnson, Professeur Emérite d’Anatomie et de Biologie du Développement à l’Universite de Thomas Jefferson)
. "Les études intensives du Coran et du Hadith de ces quatre dernières années ont révélé un système de classification de l’embryon humain étonnant étant donné qu’il a été effectué au 7ème siècle… Les descriptions du Coran ne peuvent être basées sur les connaissances du septième siècle" (Dr Keith L. Moore, Professeur Emérite, Département d’Anatomie et de Biologie Cellulaire, Université de Toronto)
. "Je pense qu’il est impossible d’envisager qu’il [Muhammad] ait eu des connaissances sur les origines communes de la formation de l’Univers, parce que les scientifiques n’ont accédé à ces découvertes qu’au cours de ces dernières années et cela n’a été possible que grâce à des moyens et à des méthodes extrêmement compliqués et techniquement très avancés… A mon avis, une personne qui ignorait tout de la physique nucléaire, il y a 1.400 ans, n’était pas en mesure de découvrir, d’elle-même, que la Terre et les cieux avaient les mêmes origines, ni même de cerner d’autres nombreux sujets dont nous avons discutés ici". (Alfred Kroner, Professeur du Département de Géosciences, Université de Mainz, Allemagne, l’un des plus célèbres géologues)
. "Je crois que si l’on réunit tous ces phénomènes et que l’on rassemble toutes les questions explicitées dans le Coran, sur la Terre, sur sa formation et sur la science de façon générale, on peut, en ce qui concerne l’essentiel, affirmer que ce qui est exposé dans le Coran est exact et qu’on peut maintenant confirmer par des méthodes scientifiques. Un grand nombre de déclarations faites dans le Coran ne pouvaient être prouvées à son époque, mais uniquement avec les moyens disponibles aujourd’hui, et nous sommes maintenant en mesure de vérifier les paroles de Muhammad qui remontent à 1.400 ans". (Alfred Kroner, Professeur du Département de Géosciences, Université de Mainz, Allemagne)
. "Je dois dire que je suis très impressionné de trouver ces faits scientifiques dans le Coran, et pour les astronomes contemporains que nous sommes, nous n’avons étudié que de très petits fragments de l’Univers. Nous avons concentré nos efforts pour percer une petite partie du mystère. Parce qu’avec les télescopes nous ne pouvons voir qu’une infime partie du ciel sans considérer l’Univers dans son ensemble. En lisant le Coran et en répondant aux questions, je crois pouvoir trouver dans mes recherches sur l’Univers, une voie future". (Professeur Yushidi Kusan, Directeur de l’Observatoire de Tokyo, Japon)
. "Je peux avec certitude dire que ce qu’on vient de voir est remarquable. Il est possible qu’il n’y ait pas de place à une explication scientifique. Il pourrait y avoir autre chose qui dépasse notre entendement et qui puisse expliqer ces écritures qu’on vient de voir". (Professeur Armstrong, Professeur d’Astronomie travaillant pour la NASA)
. "Il [le Coran] parle du passé, du présent et du futur. J’ignore quel était le niveau culturel qui prévalait au temps de [Prophète] Muhammad , j’ignore également à quel niveau scientifique ils étaient parvenus. Si la connaissance scientifique était effectivement faible, c’est-à-dire telle que nous la connaissons, à cette époque ancienne, et que la technologie était absente, alors nul doute que la science que nous lisons aujourd’hui dans le Coran est une lumière de la science divine révélée à Muhammad . Il l’a inspiré à Muhammad . J’ai effectué des recherches relatives à l’histoire des premières civilisations du Moyen-Orient afin de savoir s’il existait des informations d’une aussi grande précision que celle-ci. S’il n’existait pas d’autres informations du même genre que celles du Coran à cette période, cela renforce la croyance que Dieu a envoyé [le Prophète] Muhammad ; Il a transmis à travers lui une grande quantité de Sa vaste science, que nous n’avons découvert que récemment. Et nous aspirons à un dialogue permanent en ce qui concerne la science de la géologie dans le Coran". (Prof. Palmar, l’un des grands géologues américains)
HISTOIRE
La question de la pratique de l'Islam dans les pays dits "non-musulmans", ainsi que la question de la pratique du Judaïsme et du Christianisme dans les pays dits "musulmans" soulèvent beaucoup de difficultés aujourd'hui.
Nous avons choisi de relire l'histoire pour montrer des périodes où la cohabitation était non seulement possible mais harmonieuse et facilitée par les uns et les autres. Ce fut jadis une forme forte de reconnaissance positive des religions entre elles.
Des historiens occidentaux l'ont décrit à l'issue de leurs recherches scientifiques :
. Robertson a écrit : "Seuls les musulmans réussirent à combiner leur zèle pour leur religion à une tolérance envers les fidèles des autres religions. Même lorsqu’ils brandissaient leurs épées lorsqu’ils se battaient pour gagner la liberté de prêcher leur religion, ils laissaient ceux qui ne désiraient pas se joindre à eux libres de rester fidèles à leurs croyances"
. Sir Thomas Arnold, un orientaliste anglais, a écrit: "Nous n’avons jamais entendu parler d’aucune tentative organisée pour forcer des minorités non-musulmanes à accepter l’islam, ni d’aucune persécution organisée visant à supprimer la religion chrétienne. Si n’importe lequel des califes avait choisi ce type d’approche, il aurait écrasé le christianisme avec la même facilité avec laquelle Ferdinand et Isabelle ont fait sortir l’islam d’Espagne, ou avec laquelle Louis XIV a fait du protestantisme un délit en France, ou encore avec laquelle les juifs ont été expulsés d’Angleterre pour une période de 350 ans. À cette époque, les églises orientales étaient totalement isolées du reste du monde chrétien. Elles n’avaient point de défenseurs, dans le monde, car elles étaient considérées comme des sectes chrétiennes hérétiques. Le fait qu’elles existent encore de nos jours est la preuve la plus concrète de la politique de tolérance du gouvernement islamique"
. Le calife Omar prenait grand soin de préserver le caractère sacré des lieux saints chrétiens, et ceux qui lui succédèrent en tant que califes suivirent son exemple. Jamais ils ne harcelèrent les pèlerins de toutes dénominations qui venaient chaque année, des quatre coins du monde chrétien, visiter Jérusalem"
. L’auteur américain Lothrop Stoddard a écrit : "La vérité est que les non-musulmans étaient traités avec plus de tolérance par les musulmans que par n’importe quelle autre secte de leur propre religion"
. Richard Stebbins parle ainsi de l’expérience chrétienne sous le règne turc : "Ils (les Turcs) permirent à tous, catholiques romains et grecs orthodoxes, de préserver leur religion et d’adhérer aux croyances de leur choix. Ils leur permirent de garder leurs églises pour y accomplir leurs rituels sacrés, à Constantinople et en plusieurs autres lieux. Cela diffère totalement de ce dont je peux témoigner au sujet de l’Espagne, pour y avoir vécu durant douze ans; non seulement étions-nous forcés d’assister à leurs célébrations papistes, mais nos vies et celles de nos petits-enfants étaient en danger"
. Thomas Arnold mentionne "qu’à cette époque, de nombreuses personnes, en Italie, souhaitaient vivre sous le règne ottoman, afin de se voir accorder la même liberté et être traitées avec la même tolérance que celles accordées par les Ottomans à leurs sujets chrétiens, car elles n’espéraient plus les obtenir sous quelque gouvernement chrétien que ce soit. Il mentionne également qu’un grand nombre de juifs avaient fui les persécutions, en Espagne, à la fin du 15e siècle, pour se réfugier en Turquie ottomane"
Ce qui différencie ces périodes où la reconnaissance des autres religions en "terre d'Islam" était la norme, et notre époque actuelle, c'est le manque de connaissance des textes sacrés et la faiblesse de la foi.
A la question : comment se fait-il que les extrémistes violents qui disent agir "au nom" d'une religion, ignorent le sens des versets de tolérance des textes sacrés de cette religion ? La réponse est hélas très simple : ils ne les ont pas lus !
Pour aller plus loin sur le sujet spécifique de l'Islam, nous vous invitons à lire la page suivante d'un excellent site dont nous aimons la philosophie :
http://discernement-islam.weebly.com/islam-et-violence.html